INVASION DE L’ARMÉE RUSSE EN UKRAINE

Solidaires avec l’Ukraine! Solidaires avec les Ukrainiens du Québec, du Canada
et du monde entier! La raison vaincra la folie meurtrière!

Plus d'information sur la page Facebook du président de l'Ukraine Volodymyr Zelensky https://facebook.com/zelenskiy.official

L’alliance entre Donald Trump et Vladimir Poutine sur le dos de l’Ukraine résonnait comme une trahison dans l’esprit des manifestants. (Photo: LIC)

« SI ON ARRÊTE DE RÉSISTER,
L’UKRAINE SERA RASÉE! »

Le 23 février 2025, plusieurs dizaines d’Ukrainiens de la région de Québec et de sympathisants du peuple ukrainien se sont réunis devant l’Assemblée nationale du Québec pour commémorer les trois ans de l’invasion à grande l’échelle de l’Ukraine par l’armée russe. L’alliance entre Donald Trump et Vladimir Poutine sur le dos de l’Ukraine résonnait comme une trahison dans l’esprit de plusieurs manifestants. «Si on arrête de résister, l’Ukraine sera rasée!», nous a dit en entrevue l’Ukrainienne d’origine Olga Lupiichuk.

Mihai Claudiu CRISTEA

L'odyssée d’un préposé aux bénéficiaires P

Marco, un parcours inspirant de Madagascar à Québec

Marco, le jour où il a fêté pour la première fois son anniversaire de naissance loin de sa famille, avec toute l’équipe du Saint Brigid’s Home (Photo : CIUSSS de la Capitale-Nationale)

Originaire de Madagascar, Narindra Marco R. a récemment rejoint l’équipe du Centre d’hébergement Saint Brigid’s Home en tant que préposé aux bénéficiaires. Son aventure vers le Canada, débutée il y a plusieurs années, témoigne de la persévérance et de l’engagement de ceux qui cherchent à bâtir une nouvelle vie dans un pays étranger.

Un parcours semé d’embûches

Enseignant en soins infirmiers à l’université à Madagascar, Marco a décidé de postuler pour un emploi au CIUSSS de la Capitale-Nationale grâce à Québec en tête. Ignorant qu’il s’agissait du secteur public, il fut ravi de recevoir une réponse du CIUSSS l’informant qu'il avait été sélectionné pour le recrutement international. Ce processus a débuté en 2020, marqué par des entretiens virtuels en raison de la pandémie de COVID-19. Malgré une sélection initiale de plusieurs candidats issus de cinq pays (Madagascar, Maurice, Cameroun, Tunisie, Maroc), lui et deux autres personnes ont finalement poursuivi leur parcours.

Après plusieurs mois d’attente, il a signé un nouveau contrat début 2022. C’est finalement en mai 2023 qu’il a reçu ses documents d’immigration et quitté Madagascar pour le Canada, arrivant à Montréal le 1er juin 2023.

Une intégration réussie

Marco a emménagé à Québec le 15 juin 2023, bénéficiant d’un logement temporaire à l’Université Laval pendant un mois. Depuis son arrivée au CIUSSS de la Capitale-Nationale, il travaille au deuxième étage du Saint Brigid’s Home. Il est actuellement en attente de son statut de résident permanent, espérant pouvoir ramener sa famille au Canada.

Bien que le processus ait été jalonné de défis, Marco souligne la communication efficace et le soutien apporté par le CIUSSS de la Capitale-Nationale. Il apprécie particulièrement l’accueil chaleureux qu’il a reçu et l’aide dont il a pu bénéficier pour sa recherche de logement grâce à des initiatives comme Reloc Québec.

Un choc culturel enrichissant

Son arrivée à Québec a été marquée par un choc culturel. Il a partagé son expérience d'intégration en se remémorant la différence de vie sociale entre Madagascar et le Québec. Dans son pays natal, les interactions sont plus spontanées, les habitants se saluent facilement et la vie de quartier est plus animée. Cependant, l’été aidant, il a rapidement trouvé du réconfort dans la sympathie des Québécois. Il se sent bien accueilli et respecté, malgré les différences culturelles.

Ambitions pour l’avenir

Pour l'avenir, Marco nourrit un rêve: obtenir son statut de résident permanent en 2025 et accéder à un poste d'infirmier. Bien qu'il occupe actuellement le rôle de préposé aux bénéficiaires, il aspire à prendre soin des autres dans le cadre de sa profession d'infirmier. Sa détermination à progresser dans sa carrière est forte, et il espère que le CIUSSS l'aidera dans cette transition.

Le parcours de Narindra Marco est une illustration touchante des défis et des réussites des immigrants. Son histoire souligne l'importance du soutien institutionnel et de la résilience personnelle, offrant une perspective inspirante sur la façon dont l’engagement et la passion peuvent ouvrir de nouvelles portes, même dans des circonstances difficiles.

(Source : CIUSSS de la Capitale-Nationale)

Immigrant « imparfait »

Nous arrivons au Québec dans la vingtaine ou dans la trentaine, imprégnés d’une culture différente de la culture québécoise et souvent d’une autre langue que le français. Surtout durant les premières années, l’intégration professionnelle, culturelle, linguistique ou climatique est presque un sport extrême. Et c’est ainsi même si la société québécoise, née elle-même de l’immigration, est aujourd’hui l’une des sociétés les plus accueillantes au monde.

Le mirage de notre nouvelle vie, que l’on souhaite naturellement meilleure et plus facile que celle de notre pays d’origine, fait en sorte qu’on prend à la légère les conséquences profondes du déracinement. Je pense surtout aux immigrants «économiques», ceux et celles qui, comme moi, n’ont pas quitté des pays où leur vie, leur liberté ou la sécurité de leur famille étaient menacées.

En tentant de faire rentrer nos vies dans quelques valises, en vendant au rabais nos logements, on démolit volontairement notre univers jugé insatisfaisant, avec l’espoir d’en créer un autre au Québec, plus beau, plus calme et plus sain. Parfois, on y arrive, surtout si on a la chance d’être l’immigrant «parfait», celui qui ne se pose pas de questions existentielles ou identitaires, qui ne regarde pas en arrière, qui fonce sans regret, qui ne s’ennuie pas de son pays d’origine et qui exclut d’y retourner un jour pour y vivre. (...)

Pour la majorité d’entre nous, les immigrants «imparfaits», j’aime croire que notre seule patrie restera pour toujours le pays où nous sommes venus au monde, celle où nous avons grandi, sommes tombés en amour pour la première fois, avons fait la majeure partie de nos études et où nous nous sommes mariés. C’est ce lieu où vivent la plupart de nos proches, sinon tous, et où sont enterrés plusieurs de nos êtres chers. Cela me semble vrai même si cette patrie va toujours mal ou même très mal.

«C’est bien au Québec, mais ce n’est pas chez nous», me disait en entrevue une jeune réfugiée de guerre ukrainienne de Québec qui reste encore au Canada pour son enfant.

Mihai Claudiu CRISTEA

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La douleur est toujours vive huit ans après l’attentat de la Grande Mosquée de Québec

Le comité citoyen «29 janvier, je me souviens» et le Centre Culturel islamique de Québec (CCIQ) ont convié le public à se recueillir à la mémoire des six victimes de l’attentat perpétré il y a huit ans à la Grande Mosquée de Québec. En plus de faucher la vie de six de nos concitoyens de confession musulmane, l’attentat terroriste du
29 janvier 2017 a marqué pour toujours leurs familles ainsi que les cinq blessés, les
35 rescapés et leurs proches.

Intitulée «Thé pour la paix – Rendez-vous citoyen, convivial et solidaire», la commémoration citoyenne a été organisée le 25 janvier 2025. (...) Le CCIQ voit avant tout cette 8e commémoration comme «un devoir de mémoire» envers Mamadou Tanou Barry, Ibrahima Barry, Khaled Belkacemi, Abdelkrim Hassane, Azzedine Soufiane et Aboubaker Thabti, les «six martyrs tombés sous les balles de la haine et de l’ignorance de l’autre». C’est aussi «un devoir de soutien continu» envers les blessés et les rescapés de l’horreur du
29 janvier 2017, déclaré au Canada journée nationale d’action contre l’islamophobie. (...)

Plusieurs dignitaires étaient présents, dont les députés Étienne Grandmont, Sol Zanetti, Jonatan Julien et Pascal Paradis, le grand chef de la Nation huronne-wendat,
M. Pierre Picard, la consule générale des États-Unis à Québec, Mme Danielle Monosson, et le maire de Québec,
M. Bruno Marchand. «Malgré qu’on commémore, il faut parler d’espoir. (…) Il faut parler d’espoir pour honorer ceux que nous avons perdus. (…) Nous avons à Québec des gens qui font de chaque jour, du réveil au coucher, et même dans leurs nuits, le devoir de porter espoir. (…) Il y a de grandes porteuses et de grands porteurs d’espoir au sein de notre communauté», a déclaré le maire de Québec. (...)

Huit ans après l’attentat de la Grande Mosquée de Québec, le choc est peut-être passé, les larmes ne coulent plus à flots, du moins pas en public, mais les voix de ceux et celles qui ont perdu des proches ou des amis dans la tragédie du 29 janvier 2017 tremblent encore.

Mihai Claudiu CRISTEA

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L'édition imprimée
no. 220, Avril 2025
3 000 exemplaires. 20 pages.
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Québec, « une ville hyper accueillante » face à la crise des logements abordables

Comme vous avez pu le lire dans nos pages, la Journée d’accueil des nouveaux arrivants, organisée le 5 octobre dernier par la Ville de Québec, a connu un très fort achalandage au Centre de glaces Intact Assurance. «Nous avons eu plus de 2 000 inscriptions de personnes immigrantes cette année, par rapport à 1 800 l’année précédente», nous a déclaré M. David Weiser, conseiller municipal, membre du comité exécutif responsable des dossiers de l’immigration et du vivre-ensemble à la Ville de Québec.

La capitale compte actuellement plus de
45 000 personnes immigrantes. C’est presque trois fois plus qu’il y a 20 ans, quand elle avait des difficultés à les attirer et à les retenir. L’image de «ville fermée» aux immigrants ou de «gros village» est chose du passé. Québec est aujourd’hui un véritable pôle d’attraction auprès des immigrants (y compris auprès de ceux déjà installés dans la région de Montréal) et reçoit entre 2 500 et 3 000 nouveaux arrivants par année. «Québec est une ville hyper accueillante. On voit bien cela dans la mobilisation pour organiser cette journée spéciale», affirme M. Weiser.

Fier de cet engouement pour sa ville, le maire de Québec Bruno Marchand a admis récemment que la crise des logements abordables est un défi de taille en matière d’accueil de nouveaux citoyens. Pour faire baisser le prix des loyers, enflammés par la pénurie, le maire Marchand dit vouloir poursuivre son plan afin de favoriser la construction de logements à Québec «pour atteindre en 2040 un potentiel de 80 000 nouvelles unités d’habitation», soit 5 000 par année. La Ville de Québec s’est également engagée à garantir la mise en chantier de 500 nouveaux logements sociaux et abordables annuellement. En septembre 2024, la Ville parlait d’un «engagement respecté» et même d’objectif dépassé, «avec plus de 600 logements de cette catégorie autorisés» en 2024.

«Nous savons que nous sommes en crise de logements. Par contre, ça nous rend heureux de pouvoir être là pour les gens qui viennent à Québec. (…) C’est pour cela que nous avons déployé notre plan accéléré pour stimuler la construction de logements», rajoute à son tour le conseiller municipal David Weiser.

Mihai Claudiu CRISTEA

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Un film d’animation sur trois miraculés du génocide des Tutsis au Rwanda

Le film d’animation «Ibuka, Justice» (Souviens-toi, Justice) est un récit autobiographique à la fois touchant et troublant sur le terrible génocide des Tutsis qui a eu lieu au Rwanda entre avril et juillet 1994. Sorti le 30 septembre 2024, ce film est la plus récente réalisation du jeune cinéaste de Québec Justice Mahoro Rutikara avec la participation de ses parents, Valentine Mukasafari et Jean-Claude Rutikara. (...)

Pour la réalisation du scénario, Justice Rutikara est parti au Rwanda accompagné de sa mère Valentine Mukasafari. «Après avoir fait des entrevues avec mes parents pour me raconter les sept jours de notre exode, j’avais des moments clés en tête et j’avais besoin de voir à quoi ressemblaient les environnements pour les représenter en dessin. (…) Je voulais représenter le Rwanda de manière non sensationnaliste (…) et ne pas avoir d’images de violence, puisque dans notre cas, nous avons été extrêmement chanceux. Mes parents n’ont pas été violentés de manière brutale», précise le cinéaste d’origine rwandaise. Dans son documentaire d’animation, il avoue avoir cédé à la tentation d’embellir les images, en laissant place à la nature paradisiaque du Rwanda et à plusieurs métaphores, car son film est aussi l’histoire d’un «bébé qui découvre la vie».

Les parents du cinéaste, Valentine Mukasafari et Jean-Claude Rutikara, deux infatigables entrepreneurs de Québec, sont fiers d’avoir apporté leur contribution à la réalisation du documentaire d’animation «Ibuka, Justice». C’est leurs voix qu’on entend dans le film, c’est leur histoire qu’on projette sur grand écran. C’est l’histoire de trois miraculés pour lesquels le hasard ou une instance divine a décidé qu’ils devaient quitter l’enfer rwandais de 1994 sains et saufs. «Nous aurions pu mourir en avril 1994. Je crois que nous sommes vivants aujourd’hui par la volonté de Dieu. «Même si cela est arrivé il y a 30 ans, ce sont des choses qu’on ne peut jamais oublier. Et il ne faut pas les oublier», nous a confié en entrevue le père de Justice,
M. Jean-Claude Rutikara. Il espère que son fils aura envie de continuer l’histoire dans un autre film pour raconter la vie des membres de sa famille en tant que réfugiés au Kenya, avant leur arrivée à Québec.

Voir la bande-annonce du film ci-dessous: IBUKA, JUSTICE

Mihai Claudiu CRISTEA

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Afin de vous faciliter la vie en sol québécois P

Ouvrir un compte bancaire avant l’arrivée au Canada

Plus vite vous ouvrez un compte dans votre processus d'immigration au Canada, plus vous vous facilitez la vie.

Que vous prévoyiez d’immigrer, d’étudier ou de travailler au Canada, ou encore d’investir depuis votre pays d’origine, l’ouverture d’un compte à distance accélère votre transition financière. Elle vous permet de transférer des fonds dans votre compte au Canada avant votre arrivée et d’activer rapidement votre compte une fois sur place. Plus vite vous ouvrez un compte dans votre processus d’immigration au Canada, plus vous vous facilitez la vie. Vous serez soulagé par la suite de pouvoir vous concentrer sur toutes les autres choses auxquelles vous devez penser!

Les pièces à avoir en main pour toute ouverture de compte en ligne: votre passeport; le document officiel émis par le gouvernement du Canada ou par le gouvernement du Québec dans le cadre de votre demande d’immigration (permis d’études, permis de travail, EIMT complet, lettre d’introduction, etc.); votre future adresse au Canada ou le code postal de votre employeur ou de votre établissement d’enseignement; le numéro d’identification fiscale de votre pays d’origine.

Quelques étapes suffisent pour ouvrir un compte à distance :

  1. Connectez-vous à desjardins.com/OuvrirCompte. Remplissez le questionnaire en ligne. Ayez votre passeport en main.
  2. Un courriel vous est envoyé dans les 24 à 48 heures. Remarque : Pensez à vérifier votre boîte de courrier indésirable.
  3. Des renseignements concernant votre compte vous sont envoyés. Utilisez-les si vous souhaitez transférer des fonds dans votre compte au Canada.
  4. À votre arrivée au Canada, finalisez l’ouverture de votre compte. Présentez-vous avec vos pièces d’identité à la caisse mentionnée dans le courriel et récupérez vos moyens de paiement.

L’offre Desjardins pour les nouveaux arrivants propose, entre autres, un compte bancaire incluant un forfait transactionnel gratuit  et des transactions illimitées pendant un an. Mais ça ne s’arrête pas là! Desjardins vous offre également des conseils et des ateliers qui faciliteront votre intégration.

S’installer dans un nouveau pays suscite nécessairement des questions. Vous pouvez compter sur Desjardins pour vous guider.

Voir plus d’information sur l’ouverture d’un compte bancaire Desjardins au Canada ici: https://www.desjardins.com/particuliers/vous-etes/nouveaux-arrivants-canada/ouvrir-compte-canada/index.jsp