Avec son dérapage politique parisien, François Legault pense avoir généré un débat nécessaire sur le trop grand nombre de demandeurs d’asile et d’immigrants temporaires au Québec et pense avoir dans ce dossier «l’appui de la majorité des Québécois». (Photo: LIC)
Un dérapage politique qui donne des frissons!
À partir de Paris, le premier ministre du Québec François Legault
a exigé du gouvernement fédéral de déplacer de façon obligatoire
80 000 demandeurs d’asile vivant en sol québécois dans d’autres provinces canadiennes. Cette demande de M. Legault laisse perplexe et donne des frissons. Critiquée par ses adversaires politiques à Québec, rejetée par Ottawa, car juridiquement inapplicable, elle risque de nuire à la fois à la CAQ et à l’image du Québec dans le monde.
À la fin de sa mission à Paris, dans une entrevue accordée au journaliste Tommy Chouinard de
La Presse, le premier ministre François Legault estimait que les déménagements obligatoires pourraient «se faire humainement», en donnant l’exemple des demandeurs d’asile célibataires.
Mihai Claudiu CRISTEALisez plus dans l'édition d'octobre imprimée
Nous entendons presque jusqu’ici les bombes qui tombent sur le Liban …
Il semble que tout a déjà été dit. Pour la Syrie, pour l’Ukraine, pour la Palestine, pour Haïti, le Yémen, le Soudan, et maintenant, encore une fois, pour le Liban. Les mots se répètent au fil des guerres qui se ressemblent. La destruction, les martyrs, les orphelins, les veuves, les déplacés, les affamés, les amputés, les maladies, la misère… Résultat d’actes sataniques, de leaders avares de pouvoir et de territoires, comme des enfants qui se chicanent pour une case de Monopoly, détruisant un quartier et ceux qui y vivent pour gagner la partie.
Et nous, à l’autre bout de la planète, confortablement assis dans notre divan, savourant la paix et la sécurité que nous procure notre pays d’adoption, nous regardons passer les images de désolation et d’injustice sur nos écrans, incrédules, inquiets, impuissants. (...)
Même si depuis des années, mon pays est abonné au même «manège», comme une sorte de montagnes russes, les derniers jours ont plus ressemblé au tunnel de la maison hantée, où chaque tournant réserve une peur, et le moindre bruit fait accélérer les battements de cœur. On est constamment en attente de faire le prochain saut. Nous entendons presque les bombes jusqu’ici. La voix de mes proches à l’autre bout du fil, en panique, ne sachant pas si cette fois est la bonne, s’il faut partir ou rester, si c’est un début ou une fin, me laisse un sentiment de culpabilité et d’impuissance totale.
Si certains ont fait le choix de ne pas quitter le pays, d’autres n’ont de choix que ce pays. Peut-être ont-ils appris de ceux qui sont partis que fuir fait aussi mal que rester. À qui va-t-on laisser cette terre, disent-ils? Nos biens? Nos proches? Nos amis? Notre vie? Et pour aller faire quoi dans un pays qui ne nous a vu ni naître ni grandir? À notre âge, que ferions-nous là-bas, loin de chez nous? (...)
Nous vivons en attente de ce que réservera demain, nous demandant s’il est trop naïf de garder espoir…
Pamela Bou Malhab, Libanaise d’origine, collaboration spécialeLisez plus dans l'édition d'octobre imprimée
L’Ukraine, 1 000 jours de guerre, de fierté et d’espoir
En septembre dernier, l’équipe de l’organisme communautaire Le Pivot et leurs nombreux partenaires nous ont proposé une série de voyages imaginaires gratuits dans des pays d’Amérique latine, en Europe de l’Est et en Afrique. Le 29 septembre, quelques dizaines de spectateurs réunis au Centre de loisirs Urlich-Turcotte ont écouté l’histoire vraie de l’Ukraine, racontée avec émotion, fierté et tristesse par des membres de l’Alliance des Ukrainiens de Québec.
Dans une salle décorée de bleu et de jaune, les couleurs nationales de l’Ukraine, Mme Ruslana Avramchuk, animatrice de l’Alliance des Ukrainiens de Québec, nous a proposé un parcours historique et culturel de l’Ukraine, un pays qui a obtenu son indépendance en 1991 et qui possède sa propre langue, sa propre culture et sa propre histoire. C’est l’histoire d’un peuple envahi par un voisin toujours assoiffé de terres et de sang, la Russie de Vladimir Poutine. C’est une histoire de courage et de dignité. C’est l’histoire d’un peuple qui croit que nous sommes nés pour être libres et qui refuse de se mettre à genoux devant ceux qui lui disent qu’il n’a pas le droit d’exister.
De loin, du Québec et du reste du Canada, pour ceux et celles qui n’ont pas de proches en Ukraine, la guerre en Ukraine (dont on ne parle presque plus au Québec) ressemble à un film. Mais hélas! ce n’est pas un film. En Ukraine, les cérémonies
de mariage, comme celle mimée avec
une touchante tendresse à Québec le
29 septembre dernier, sont plus rares que les funérailles. La mort est omniprésente. Comme preuve, Yuliia Rarok, la jeune femme qui embellissait les cheveux de la «mariée» sous les yeux admiratifs des spectateurs du Centre de loisirs Urlich-Turcotte a perdu son frère âgé de 31 ans
en octobre 2023 sur le front ukrainien, en combattant l’armée des occupants. «Quand tout cela va-t-il s’arrêter? Combien de temps devrons-nous endurer cet enfer, pourquoi cette guerre nous enlève-t-elle le meilleur? De quoi sommes-nous tous coupables? (...)», se demandait Yuliia il y a un an, sur sa page Facebook, peu après avoir appris la terrible nouvelle.
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Et si la « Belle Province » devenait un vrai pays!
Le 30 octobre 1995, lors du deuxième référendum sur la souveraineté, le Québec a été plus près que jamais de devenir un pays. Le camp du OUI (49,42 %) a perdu de manière dramatique contre le camp du NON (50,58 %). Depuis, le rêve de millions de Québécois de faire de la Belle Province un pays a diminué année après année. (…)
Le Parti Québécois (PQ), qui a dirigé le Québec à plusieurs reprises dans les quatre dernières décennies, compte aujourd’hui seulement quatre députés. Alors que la majorité des analystes politiques le croyaient mort et enterré, deux ans avant les prochaines élections provinciales au Québec, si la tendance se maintient, le PQ semble avoir de nouveau une chance de former un gouvernement majoritaire à l’Assemblée nationale en 2026. (…)
Dans ce nouveau contexte de remontée des partis souverainistes, nous avons approché tout récemment en entrevue, à tour de rôle, M. Pascal Paradis, député de Jean-Talon du Parti Québécois, M. Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois et député de Beloeil-Chambly, Mme Julie Vignola, députée de Beauport-Limoilou du Bloc Québécois et Mme Caroline Desbiens, députée de Beauport–Côte-de-Beaupré–Île d’Orléans–Charlevoix du Bloc Québécois. Nous avons voulu savoir avant tout dans quelle mesure leurs partis ont l’intention d’aborder les immigrants de manière systématique pour leur parler de l’indépendance du Québec et pourquoi les Néo-Québécois et les Néo-Québécoises devraient voter OUI lors du troisième référendum.
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Les Vénézuéliens de Québec, en colère
contre Nicolás Maduro
Plusieurs dizaines de Vénézuéliens vivant dans la région de Québec ont manifesté le 17 août 2024 devant l’Assemblée nationale contre la réélection de Nicolás Maduro à la tête du Venezuela. Les manifestants estiment unanimement que les élections présidentielles du 28 juillet dernier ont été frauduleuses et que le nouveau président devrait être le candidat de l’opposition, Edmundo González Urrutia. D’ailleurs, selon
Le Figaro, l’Union européenne ne reconnaît pas actuellement la «légitimité démocratique» de Nicolás Maduro. Selon
Le Monde, c’est également le cas des États-Unis et de dix pays d’Amérique latine, soit l’Argentine, le Costa Rica, le Chili, l’Équateur, le Guatemala, le Panama, le Paraguay, le Pérou, la République dominicaine et l’Uruguay.
«Par ce rassemblement, le troisième en quelques semaines, nous voulons attirer l’attention des autorités québécoises et canadiennes, ainsi que celle de la population de Québec, que nous espérons solidaires avec le peuple vénézuélien qui traverse des moments très inquiétants», précise Claudia Carrera, présidente de l’Association des Vénézuéliens à Québec. «Au Canada, il n’y a pas de consulat ou d’ambassade, donc nous n’avons pas pu voter. Le gouvernement du Canada n’a pas de relations diplomatiques avec le Venezuela depuis quelques années. Ni ici, ni aux États-Unis, on n’a pas la possibilité d’aller voter. Maduro s’est assuré qu’on ne puisse pas avoir de places où voter contre lui», ajoute Mme Carrera.
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Afin de vous faciliter la vie en sol québécois
P
Ouvrir un compte bancaire avant l’arrivée au Canada
Plus vite vous ouvrez un compte dans votre processus d'immigration au Canada, plus vous vous facilitez la vie.
Que vous prévoyiez d’immigrer, d’étudier ou de travailler au Canada, ou encore d’investir depuis votre pays d’origine, l’ouverture d’un compte à distance accélère votre transition financière. Elle vous permet de transférer des fonds dans votre compte au Canada avant votre arrivée et d’activer rapidement votre compte une fois sur place. Plus vite vous ouvrez un compte dans votre processus d’immigration au Canada, plus vous vous facilitez la vie. Vous serez soulagé par la suite de pouvoir vous concentrer sur toutes les autres choses auxquelles vous devez penser!
Les pièces à avoir en main pour toute ouverture de compte en ligne: votre passeport; le document officiel émis par le gouvernement du Canada ou par le gouvernement du Québec dans le cadre de votre demande d’immigration (permis d’études, permis de travail, EIMT complet, lettre d’introduction, etc.); votre future adresse au Canada ou le code postal de votre employeur ou de votre établissement d’enseignement; le numéro d’identification fiscale de votre pays d’origine.
Quelques étapes suffisent pour ouvrir un compte à distance :
- Connectez-vous à desjardins.com/OuvrirCompte. Remplissez le questionnaire en ligne. Ayez votre passeport en main.
- Un courriel vous est envoyé dans les 24 à 48 heures. Remarque : Pensez à vérifier votre boîte de courrier indésirable.
- Des renseignements concernant votre compte vous sont envoyés. Utilisez-les si vous souhaitez transférer des fonds dans votre compte au Canada.
- À votre arrivée au Canada, finalisez l’ouverture de votre compte. Présentez-vous avec vos pièces d’identité à la caisse mentionnée dans le courriel et récupérez vos moyens de paiement.
L’offre Desjardins pour les nouveaux arrivants propose, entre autres, un compte bancaire incluant un forfait transactionnel gratuit et des transactions illimitées pendant un an. Mais ça ne s’arrête pas là! Desjardins vous offre également des conseils et des ateliers qui faciliteront votre intégration.
S’installer dans un nouveau pays suscite nécessairement des questions. Vous pouvez compter sur Desjardins pour vous guider.
Voir plus d’information sur l’ouverture d’un compte bancaire Desjardins au Canada ici: https://www.desjardins.com/particuliers/vous-etes/nouveaux-arrivants-canada/ouvrir-compte-canada/index.jsp