
Accepter l’hiver québécois tel qu’il est, nous permettra de mieux avancer sur nos chemins enneigés de déracinés à la recherche d’une vie meilleure. (Photo: LIC)
ACCEPTER L’HIVER, UN ATOUT
POUR RÉUSSIR AU QUÉBEC
L’hiver du Québec peut être un défi énorme pour de nombreux
nouveaux arrivants ou des immigrants bien établis. Le mal de l’hiver
n’est pas une métaphore. Accepter l’hiver québécois tel qu’il est, sans faire de lui un ennemi et un monstre blanc sans visage et sans coeur, c’est tout un travail mental. Mais ce travail en vaut la peine. C’est un atout important pour réussir pleinement sa vie au Québec.
Mihai Claudiu CRISTEALisez plus dans l'édition de février imprimée
L’hiver québécois, un mystère qui intrigue et
qu'il faut découvrir
Ayant vécu en sol québécois pendant un demi-siècle, je peux affirmer que l'un des grands défis pour les immigrants du Québec est son hiver glacial. Cependant, l’hiver québécois n'est pas comparable à l’hiver du village russe d'Oïmiakon, l’endroit habité le plus froid du monde où la température peut descendre à moins 50 ou à moins 60 degrés Celsius. (...)
En choisissant le Québec, comme un très grand nombre d’hispanophones originaires de pays au climat chaud, j’ai choisi aussi la réalité de vivre la moitié de l'année en subissant les assauts climatiques (froid, neige, vents violents, tempêtes, gel, grêle). L’hiver du Québec étalé sur six mois s’avère parfois un choc culturel-climatique pour certains d’entre nous, mais il fait partie de l’identité québécoise. À mon avis, l’hiver québécois est en même temps un mystère qui intrigue et qu'il faut connaître et découvrir au fil des jours, des mois et des années. C’est sans doute tout un défi de s’y adapter.
L'adaptation de l'immigrant est un processus très personnel. Il exige d'être prédisposé à toute éventualité, d'avoir de la détermination, de la volonté et de faire des efforts, à affronter toutes les vicissitudes, les tempêtes de toutes sortes au lieu de les fuir. (...)
Au cours de mes 54 hivers, j'ai maintenu mes objectifs de vivre en paix, de pouvoir reprendre des études universitaires, de travailler selon mon expérience et mes connaissances, sans aucune restriction. C'est ce qui m'a permis, ainsi qu'aux membres de notre famille, de faire face aux conditions climatiques difficiles.
Jaime SILES OTAZO, consul de Bolivie
au Québec, collaboration spécialeLisez plus dans l'édition de février imprimée
Les escapades dans le Sud guérissent-elles le mal de l’hiver québécois?

Quand le mercure plonge à moins 27 degrés Celsius, comme ce fut le cas dans la semaine du 20 janvier 2025 dans la région de Québec, les météorologues parlent de vortex polaire et les Québécois ordinaires de
frette. Entre novembre et avril, année après année, les compagnies aériennes nous «bombardent» de publicités en ligne afin de nous inciter à «oublier» l’hiver québécois pour aller dans le Sud. Mais une semaine ou deux d’évasion à Cancún, à Punta Cana ou à Varadero, est-ce suffisant pour guérir le mal de l’hiver? Solution efficace ou illusion?
En ce début d’année 2025, nous avons eu la chance de questionner à ce sujet Marie-Pier Lavoie, psychologue à Québec, conférencière et spécialiste reconnue de la dépression saisonnière et de ses traitements. Nous avons voulu savoir dans quelle mesure les personnes qui souffrent d'une simple déprime hivernale ou encore d'une dépression saisonnière hivernale sévère peuvent espérer régler leurs souffrances psychologiques en se rendant une semaine dans le Sud. «Un séjour dans une région ensoleillée peut améliorer temporairement l’humeur et l’énergie, surtout en cas de symptômes modérés à sévères de dépression saisonnière. Toutefois, pour un effet durable, il est essentiel d’adopter d’autres stratégies au quotidien. (…) Beaucoup planifient des escapades hivernales pour mieux tolérer l’hiver. Cependant, on ne peut pas stocker la lumière et ses bienfaits. (…) Un voyage peut aider, mais il est préférable d’intégrer des stratégies quotidiennes qui agissent rapidement et durablement», nous explique la psychologue Marie-Pier Lavoie. Elle fait référence, entre autres, à la luminothérapie.
Mihai Claudiu CRISTEALisez plus dans l'édition de février imprimée
Un rappel nécessaire que nous existons à Québec
Le Centre R.I.R.E. 2000 a innové une fois de plus dans le cadre de la Semaine québécoise des rencontres interculturelles. Cette fois-ci, l’équipe multiculturelle de cet organisme incontournable dans l’intégration des immigrants à Québec a organisé en première un Marché éphémère du vivre-ensemble, qui a eu lieu du 4 au 10 novembre dernier, à l’Atrium du centre commercial Laurier Québec.
Pendant une semaine, les visiteurs de Laurier Québec ont eu l’occasion de faire un détour à la fois dépaysant et plaisant grâce à une multitude de kiosques culturels et artisanaux de différents pays, des animations culturelles, des séances de yoga et un défilé de mode coloré du Maroc.
«Nous avons choisi Laurier, un endroit très achalandé, parce que j’ai l’impression que les personnes immigrantes passent toujours inaperçues à Québec, même si elles sont là. Dans l’imaginaire de certains Québécois, on dirait qu’elles n’existent pas. Oui, c’est un rappel que nous existons. Voilà, c’est ça l’objectif de ce Marché éphémère du vivre-ensemble. Nous voulons rappeler qu’on est là, et que nous faisons partie du nouveau visage de la ville de Québec.», nous a déclaré en entrevue M. Benoît Songa, directeur général du Centre R.I.R.E. 2000.
Le deuxième objectif de ce nouvel événement du Centre R.I.R.E. 2000 était de permettre à un certain nombre d’entrepreneurs immigrants d’apprivoiser leur milieu à Québec et de mettre en valeur leur savoir-faire ou leur savoir-être dans un cadre prestigieux qui peut parfois friser le luxe, comme Laurier Québec. «Certains immigrants pourraient peut-être penser que ce n’est pas pour eux cet endroit-là. Même si c’était un marché éphémère, pour une semaine seulement, on voulait que les entrepreneurs immigrants puissent voir et vivre cette expérience», précise M. Songa.
Mihai Claudiu CRISTEALisez plus dans l'édition de février imprimée
Fête interculturelle hivernale de L’Église catholique de Québec
Après avoir organisé en première le 7 juillet 2024 une version estivale de sa Fête interculturelle, l’Église catholique de Québec nous a conviés également en ce début d’année à sa traditionnelle fête interculturelle hivernale. Le 12 janvier 2025, plus de 700 personnes issues de nombreuses communautés culturelles se sont rassemblées pour cette fête interculturelle diocésaine, appelée au début des années 2000 la Fête de l’Épiphanie. L’église bondée Notre-Dame-de-la-Recouvrance, de l’unité pastorale missionnaire Limoilou/Basse-ville/Vanier, s’est remplie des rythmes portés par cinq chorales de nationalités différentes: la Chorale des Nations (chorale hôte, composée majoritairement d’Africains), la Chorale brésilienne, la Chorale latino-américaine, la Chorale vietnamienne et la Communauté de l’Amen (composée de Québécois francophones et anglophones). (...) La messe interculturelle a été présidée par le cardinal Gérald Cyprien Lacroix. (...)
Le volet social suivant cette messe a permis aux participants et participantes de déguster une collation, de faire le tour d’une vingtaine de kiosques animés par des organismes diocésains. Un clown sculptant des ballons a bien fait sourire les enfants. Une nouveauté cette année: un très apprécié panel sur le thème de la famille, reflétant plusieurs points de vue sur cet enjeu.
«Cet événement rassemble chaque année plusieurs centaines de personnes, principalement issues des communautés culturelles qui contribuent à la vitalité de l’Église et de notre société. L’occasion est belle de générer des rencontres, de faire connaître les ressources disponibles et de contribuer à l’accueil des nouveaux arrivants», nous a expliqué Mme Valérie Roberge-Dion, directrice des communications de l’Église catholique de Québec.
(L.I.C.)
Source : Valérie ROBERGE-DION, Église catholique de QuébecLisez plus dans l'édition de février imprimée
Afin de vous faciliter la vie en sol québécois
P
Ouvrir un compte bancaire avant l’arrivée au Canada
Plus vite vous ouvrez un compte dans votre processus d'immigration au Canada, plus vous vous facilitez la vie.
Que vous prévoyiez d’immigrer, d’étudier ou de travailler au Canada, ou encore d’investir depuis votre pays d’origine, l’ouverture d’un compte à distance accélère votre transition financière. Elle vous permet de transférer des fonds dans votre compte au Canada avant votre arrivée et d’activer rapidement votre compte une fois sur place. Plus vite vous ouvrez un compte dans votre processus d’immigration au Canada, plus vous vous facilitez la vie. Vous serez soulagé par la suite de pouvoir vous concentrer sur toutes les autres choses auxquelles vous devez penser!
Les pièces à avoir en main pour toute ouverture de compte en ligne: votre passeport; le document officiel émis par le gouvernement du Canada ou par le gouvernement du Québec dans le cadre de votre demande d’immigration (permis d’études, permis de travail, EIMT complet, lettre d’introduction, etc.); votre future adresse au Canada ou le code postal de votre employeur ou de votre établissement d’enseignement; le numéro d’identification fiscale de votre pays d’origine.
Quelques étapes suffisent pour ouvrir un compte à distance :
- Connectez-vous à desjardins.com/OuvrirCompte. Remplissez le questionnaire en ligne. Ayez votre passeport en main.
- Un courriel vous est envoyé dans les 24 à 48 heures. Remarque : Pensez à vérifier votre boîte de courrier indésirable.
- Des renseignements concernant votre compte vous sont envoyés. Utilisez-les si vous souhaitez transférer des fonds dans votre compte au Canada.
- À votre arrivée au Canada, finalisez l’ouverture de votre compte. Présentez-vous avec vos pièces d’identité à la caisse mentionnée dans le courriel et récupérez vos moyens de paiement.
L’offre Desjardins pour les nouveaux arrivants propose, entre autres, un compte bancaire incluant un forfait transactionnel gratuit et des transactions illimitées pendant un an. Mais ça ne s’arrête pas là! Desjardins vous offre également des conseils et des ateliers qui faciliteront votre intégration.
S’installer dans un nouveau pays suscite nécessairement des questions. Vous pouvez compter sur Desjardins pour vous guider.
Voir plus d’information sur l’ouverture d’un compte bancaire Desjardins au Canada ici: https://www.desjardins.com/particuliers/vous-etes/nouveaux-arrivants-canada/ouvrir-compte-canada/index.jsp