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Notre campagne contre les produits alimentaires sans «meilleur avant» à la Chambre des communes du Canada

Projet de loi pour généraliser la date d’expiration des aliments

Le projet du Bloc Québécois vise à convaincre le gouvernement Harper de corriger une aberration de la Loi sur les aliments et drogues.

En complicité avec Les immigrants de la Capitale, la députée Christiane Gagnon espère abolir un règlement honteux pour un pays moderne et prospère comme le Canada. (Photo: LIC)
Trois mois après son déclenchement, la campagne de sensibilisation du mensuel Les immigrants de la Capitale sur les produits alimentaires vendus au Canada sans une date de type «meilleur avant» commence à donner des résultats. Mardi 1er avril 2008, à la Chambre des communes du Canada, la députée de Québec, Christiane Gagnon, porte-parole du Bloc Québécois en matière de Santé, a déposé un projet de loi visant à interdire la vente d’un aliment préemballé ou en conserve qui ne donne aucune indication sur la date limite de conservation. La députée du Bloc Québécois a affirmé à cette occasion que «le gouvernement doit se décider à agir pour mettre fin aux aberrations contenues dans son Règlement sur les aliments et drogues» en modifiant la loi actuelle sur les aliments au Canada qui met en danger la santé de la population.

«Le règlement stipule que l’étiquette doit indiquer la date limite de conservation dans les cas où le produit préemballé a une durée de conservation de 90 jours ou moins. Mais qu’en est-il de tous les autres produits dont la durée de conservation excède cette période? Sont-ils éternels? Comment le consommateur soucieux de sa santé peut-il s’y retrouver et faire des choix alimentaires sains et sécuritaires, quand le gouvernement le prive d’une information aussi essentielle?», s’est questionnée Christiane Gagnon en faisant, entre autres, référence aux boîtes de conserve et au chocolat pour démontrer ce non-sens.

Suivre le modèle européen

«Il est primordial que toute réglementation fédérale relative à l’étiquetage des denrées soit fondée sur une information complète pour permettre aux consommateurs un choix éclairé lorsqu’ils achètent un aliment», a fait valoir la députée de Québec.

Christiane Gagnon a aussi invité le gouvernement à suivre l’exemple européen. «Depuis le 20 mars 2000, les consommateurs européens bénéficient de cette information en vertu d’une directive sur l’étiquetage adoptée par le Parlement européen. Cette directive vise à ce que les consommateurs soient avertis de la date de péremption des aliments afin qu’ils puissent mieux évaluer les risques potentiels liés à la consommation de certains produits», a encore expliqué Christiane Gagnon. «J’invite donc tous les députés à suivre l’exemple européen et à appuyer ce projet de loi, puisqu’à titre de protecteurs de l’intérêt public et de celui des consommateurs, ils sont doublement interpellés», a enfin conclu Christiane Gagnon.

Nous vous tiendrons au courant de la suite du dossier dans nos prochaines éditions.

M.C.CRISTEA - Source: Karyne Duplessis Piché, attachée de presse, Cabinet du chef du Bloc Québécois / Article publié dans le numéro d'avril 2008.